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giovedì 27 dicembre 2018

La Russie et la Chine alliés obligés

Les sanctions occidentales ont forcé la Russie à se rapprocher de la Chine. Moscou est la capitale d'un État immense avec une grande disponibilité de matières premières, notamment dans le secteur de l'énergie, mais qui continue à enregistrer d'importants déficits du point de vue du développement industriel. Le pays russe paie pour la capacité limitée de ses hommes politiques à élaborer des plans d'industrialisation capables de devenir une alternative économique à la prépondérance du secteur primaire. Les ambitions géopolitiques de Poutine en Russie ont créé une situation internationale difficile pour l'économie nationale en raison des sanctions que l'Occident a infligées à Moscou pour son comportement, en particulier pour l'affaire ukrainienne et pour les projets et les attentes du Kremlin contre de la présidence américaine de Trump, qui prévoyait un rapprochement entre les États-Unis et la Russie, ont été frustrés par la méfiance de la classe administrative américaine. L’intrusion de l’action politique internationale russe, menée par des moyens qui ne sont même pas légitimes, est le signe d’une activité peu scrupuleuse qui comporte des erreurs évidentes de calcul et d’évaluation par rapport aux résultats obtenus. En dépit des ambitions internationales et d'un activisme impossible à reconnaître, qui a habilement exploité les espaces laissés par Washington, la variable économique représente une valeur à laquelle même le nouvel impérialisme russe ne peut prétendre. La seule alternative pour augmenter le solde des budgets en difficulté était de s’attaquer à la deuxième puissance mondiale, la Chine, qui doit toujours étendre son action commerciale et qui, pour ce faire, doit répondre à ses besoins énergétiques. Les deux pays, bien que souvent d'accord avec le Conseil de sécurité des Nations unies, ne sont pas des alliés et ne sont pas complémentaires, leurs ambitions respectives étant souvent contradictoires, mais ils doivent maintenir de bonnes relations diplomatiques fondées sur leur aversion respective envers les États membres. États-Unis. Si Washington s'oppose de plus en plus à Pékin pour des raisons de politique commerciale, Moscou cherche à exploiter ces différends par le biais de contacts de plus en plus fréquents avec la République populaire de Chine, mais il ne s'agit pas d'une alliance organique basée sur des intérêts communs et à long terme; nous sommes plutôt confrontés à une série d'épisodes uniques basés sur la commodité mutuelle. Au centre de ces échanges se trouvent les matières premières énergétiques, mais aussi la volonté chinoise de pénétrer, avec ses produits, un marché qui a encore un potentiel aussi intéressant que celui de la Russie. Si ce sont là les conditions préalables, il est encore plus intéressant d'analyser les conséquences possibles de cette relation; L'un des scénarios les plus probables est le maintien de la situation à l'intérieur de ces frontières tant que les États-Unis maintiennent leur isolationnisme. En fait, il ne semble pas possible de remédier à cette situation avec l'un des deux acteurs internationaux impliqués. Le scénario pourrait être différent si l'un des deux pays souhaitait surmonter l'autre pour une raison quelconque: cette hypothèse semble être plus difficile pour la Russie, qui ne peut pas aliéner l'amitié chinoise et avec elle les avantages économiques qui la lient à Pékin. D'autre part, la Chine semble continuer à s'opposer à la non-ingérence et sa politique internationale est basée sur la plus grande prudence. Cependant, s'il existe un pays qui peut saper le leadership international aux États-Unis, ce n'est certainement pas la Russie, qui ne peut jouer un rôle de premier plan que dans des scénarios limités, comme ce fut le cas pour la Syrie. Au contraire, les ambitions chinoises devront tôt ou tard se concrétiser par des épisodes de portée internationale et la Russie n'aura alors qu'à choisir entre une neutralité frontalière ou un rôle subordonné, probablement aux côtés de la Chine. Le risque réel pour Moscou est de se retrouver clairement en tant que puissance secondaire, contre toutes les exigences du Kremlin. Mais pour le pays russe, le rôle de la superpuissance n'est plus praticable dans le contexte bipolaire américano-chinois et sa situation économique n'en est que le premier signe évident.

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