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venerdì 12 aprile 2019
Trump irrité par la poursuite des négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne
Les négociations en vue de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne représentent une occasion pour Trump de réaffirmer son action politique contre Bruxelles et son unité. Une Europe divisée serait plus conforme aux objectifs économiques de la Maison Blanche: affronter des pays individuels en concurrence commerciale serait certainement plus facile que de faire face à un sujet économiquement fort et cohérent. Ce n’est pas un mystère que pour Trump, l’Europe soit un allié gênant: peu fiable sur le plan militaire et même considérée presque comme un ennemi du côté économique. Malgré le manque d'affinité avec le Premier ministre britannique, le président américain a défendu l'Angleterre contre l'Union en raison du traitement réservé par Bruxelles à Londres. Selon Trump, l’Europe est trop stricte sur le processus de l’autonomie anglaise. L'annotation n'est cependant pas accidentelle, mais elle a joué un rôle déterminant dans la décision d'imposer des droits de douane aux secteurs européens des produits de base, tels que le secteur agroalimentaire et surtout celui relatif à la production de véhicules aériens à usage civil. Pour Trump, au lieu d’examiner les coûts et les avantages induits par la nature mondiale du commerce avec les pays étrangers, il est nécessaire de rééquilibrer chaque balance de paiements avec chaque partenaire économique respectif et celle vers l’Europe est en faveur de Bruxelles de 10 milliards d’euros environ. La tactique du président américain semble la même: augmenter le prix de la négociation, puis obtenir un résultat inférieur, mais qui constitue toutefois un avantage pour les États-Unis. Mais l'irritation de Trump vient aussi de l'échec de l'Angleterre à sortir de l'Union sans accord, solution qui aurait favorisé les relations directes entre Londres et Washington et affaibli l'Union, selon la perspective du gouvernement américain. En outre, l’allongement des négociations, qui se dessine, constitue un obstacle aux espoirs de Trump, qui voit effectivement la possibilité d’un accord sur la possibilité réelle d’une union douanière entre l’Angleterre et l’Europe; cela ne favoriserait pas les produits américains en Angleterre, tant physiques que financiers. Le président américain s'est également prononcé contre la possibilité d'un nouveau référendum, estimant qu'il était erroné car cela irait à l'encontre de la première déclaration du peuple anglais, qu'il considère comme définitive. L'aversion de Trump pour l'Union européenne est donc non seulement pratique, mais aussi politique, refusant d'admettre, conformément aux souverainistes européens et aux partisans anglais eux-mêmes d'une sortie sans accord, que le référendum voté n'était que de nature consultative et n’a pas obligé le gouvernement britannique, quelle que soit l’adresse politique qu’il avait été, à ouvrir une phase de négociations internes et de négociations avec l’Union, qui plongent le pays anglais dans de lourdes lacérations et des conséquences économiques très graves. Le signal que Trump lance avec ces déclarations est éloquent: bien que les États-Unis restent les meilleurs alliés de l'Europe, beaucoup de choses ont changé et de Bruxelles, un signal fort devrait arriver pour montrer que le message a été reçu. De la même façon, cette dernière intervention de Trump doit devenir une leçon pour les institutions européennes, qui doivent préserver leur territoire même de l’ingérence d’alliés ayant des intérêts particuliers dans la division de l’Union.
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