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lunedì 30 marzo 2020

La Corée du Nord effectue des tests de missiles pandémiques

Pyongyang a effectué un nouveau test de missile, il s'agit du quatrième lancement depuis le début de l'année.
Cette fois, l'objet des lancements était deux missiles balistiques classés à courte portée et leur trajectoire a parcouru environ 230 kilomètres, avec une hauteur maximale de trente kilomètres, avant de terminer leur course en mer au Japon. La raison du test s'explique par la nécessité de vérifier les caractéristiques techniques des systèmes de lancement, avant de remettre les armements aux forces armées; cela devrait signifier que ces missiles sont sur le point d'entrer dans la dotation officielle de l'armée nord-coréenne. Il faut rappeler que l'année dernière il y a eu treize essais de missiles et les négociations pour la dénucléarisation de la péninsule coréenne entre le président américain et celle de la Corée du Nord, malgré un début promis, se sont soldées par un échec, qui n'était pas autorisé, entre le d'autre part, l'annulation des sanctions américaines contre le régime de Pyongyang. Quelle pourrait être la raison politique d'un tel fait à un moment comme celui-ci? La Corée du Nord, selon les données officielles de Pyongyang, n'aurait pas de cas de contagion, mais cette éventualité ne semble pas possible compte tenu du niveau d'infection présent en Corée du Sud voisine, un pays beaucoup plus évolué d'un point de vue médical et qui a pu adopter une stratégie de confinement de la contagion très efficace, également basée sur la prévention et l'utilisation de technologies avancées. Certaines rumeurs parlent de plusieurs cas de contagion dans les forces armées et de mesures d'isolement adoptées par le pays nord-coréen contre des étrangers. La situation pourrait être très grave, compte tenu de la situation intérieure, très problématique également en raison des sanctions et des échanges commerciaux continus qui ont lieu avec la Chine et qui constituent 90% des échanges totaux du pays nord-coréen. En outre, la longue frontière commune qui sépare les deux États constitue un autre élément de danger pour la perméabilité potentielle du virus du pays chinois à la Corée du Nord. L'Organisation mondiale de la santé a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation face aux dangers de la propagation du virus en Corée du Nord, au sein d'un tissu social déjà prouvé par la malnutrition et les mauvaises conditions médicales; ces préoccupations sont également partagées par les États-Unis, qui craignent les répercussions de la pandémie sur l'allié sud-coréen. Le lancement des missiles, qui a déclenché les protestations à Séoul, pourrait signaler l'intention du régime d'appeler à l'aide pour lutter contre le virus, cela ferait partie de la dialectique normale que Pyongyang utilise lorsqu'elle n'a pas l'intention de demander directement. Une autre indication de cette lecture du lancement du missile est qu'il s'agit du seul test qui n'a pas été directement supervisé par Kim Jong-Un, mais par l'un des vice-présidents du Comité central du Parti des travailleurs. Cette nouvelle est officielle car rapportée par l'agence de presse du régime et représente une communication claire aux puissances hostiles à la Corée du Nord d'une preuve pouvant être considérée comme "mineure", même si elle constitue toujours un avertissement militaire. La stratégie semble donc avoir pour objectif de ramener l'attention sur la Corée du Nord, bien que dans un contexte plus problématique que la normale, un contexte qui pourrait contribuer aux préoccupations de Pyongyang, qui aurait comme intérêt celui de maximiser les effets possibles de la menace dans une situation de grave déstabilisation mondiale due à la pandémie. Cependant, cette attitude n'encourage pas nécessairement la réalisation des objectifs de Pyongyang: l'utilisation de menaces militaires en période de pandémie pourrait produire des résultats contraires à ceux souhaités et condamner la Corée du Nord à un isolement encore plus grand. À l'inverse, une approche plus réaliste et basée sur la négociation semble la plus appropriée; mais la logique de Kim Jong-Un suit ses propres voies.

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