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giovedì 9 novembre 2023

La scène politique après l’invasion de Gaza et la responsabilité israélienne

 L'une des conséquences de la guerre à Gaza est la suspension des accords d'Abraham, mais l'Arabie saoudite a seulement suspendu ses relations avec Israël, dans l'attente d'un moment plus favorable. Parmi les autres États arabes qui ont déjà signé des relations avec Israël, aucun n'a simplement menacé de les interrompre, seules les critiques sont arrivées à Tel-Aviv pour la réponse exagérée à l'action du Hamas du 7 octobre dernier, ainsi que pour la demande d'un cessez-le-feu, notamment pour des raisons humanitaires. Une situation clairement favorable à Tel-Aviv, qui ne peut que souligner le silence substantiel du monde sunnite. Ce scénario, qui se déroule effectivement depuis un certain temps, n'est peut-être qu'à court terme favorable à Israël, mais à moyen et long terme il favorise la radicalisation des Palestiniens et le protagonisme des chiites, avec l'Iran en tête, suivi du Yémen et du Hezbollah. Téhéran devient notamment le défenseur des Palestiniens en tant que seul représentant des musulmans. Netanyahu a en effet obtenu ce qu'il souhaitait : une radicalisation, avec la marginalisation de l'OLP, une organisation laïque et plus modérée, des Palestiniens peut éviter le débat sur les deux États et le rôle proéminent de Téhéran force les Américains à une nouvelle collaboration avec le gouvernement nationaliste israélien ; en effet, le retrait américain de la région du Moyen-Orient a été repensé, obligeant Washington à déployer une grande quantité de véhicules armés, notamment en mer, pour protéger l'avancée de l'armée israélienne et aussi pour protéger les bases américaines dans le golfe Persique des d'éventuelles attaques iraniennes. La volonté évidente de dissuader les dangers potentiels venant de Téhéran, mais pas seulement, a conduit au déploiement de plusieurs missiles capables d'atteindre le territoire iranien ; cela implique qu'aucun progrès ne sera réalisé dans les négociations avec le régime des Ayatollahs, sur la question nucléaire ou encore sur l'assouplissement des sanctions. L'Iran, bien qu'ayant déclaré publiquement qu'il n'avait aucun intérêt à s'engager dans un conflit avec les États-Unis et Israël, ne pourra que poursuivre sa stratégie de déstabilisation de la région, affirmer ses objectifs de contrôle de la Syrie, aux côtés de la Russie et d'une partie de la région. du Liban, territoires essentiels pour continuer à faire pression sur Tel-Aviv. Washington devra cependant considérer les responsabilités d'Israël pour avoir dû renoncer à une réduction progressive de son activité diplomatique dans la région du Moyen-Orient au profit d'une plus grande concentration sur la question ukrainienne. Il convient de préciser que diverses administrations de la Maison Blanche sont, à tout le moins, coupables de complicité avec Tel-Aviv, pour ne pas s'être engagées dans la définition du projet à deux États et pour ne pas avoir combattu l'action des gouvernements des États-Unis. Droite nationaliste israélienne, qui a mené à l'égard des Palestiniens une politique d'occupation et d'abus au mépris de tous les droits civils et internationaux. Seul Washington pouvait exercer une pression adéquate sur Israël, mais cela n’a pas été le cas et la solution à deux États, qui aurait pu éviter la situation actuelle, n’a pas été réalisée, notamment grâce à la fausse disponibilité de Netanyahu et à sa politique sans scrupules. Mais une fois de plus, la stratégie s’est révélée à courte vue et a provoqué au niveau international une vague antisioniste, voire antisémite, qui a mis les Juifs en difficulté dans divers pays du monde. À l’heure actuelle, la question des deux États ne semble pas viable en raison de l’hostilité israélienne, mais elle resterait l’antidote le plus valable au danger constant que la question israélo-palestinienne fait peser sur les équilibres mondiaux. Envisager la possibilité d’un contrôle de la bande de Gaza par l’armée de Tel Aviv implique des développements extrêmement dangereux qui, une fois en cours, pourraient devenir imparables et entraîner le monde dans un conflit total. Nous avons déjà vu que des acteurs comme la Russie profitent du changement d'importance internationale pour détourner l'attention de la question ukrainienne et, de la même manière, la Chine pourrait décider de changer d'attitude envers Taiwan et d'agir, tout comme les groupes terroristes qui opèrent à Taiwan. L’Afrique pourrait élever le niveau du conflit. Sans la question de Gaza, ces phénomènes seraient plus faciles à gérer et même les relations avec Téhéran seraient meilleures. C’est pourquoi la nécessité de parvenir à la paix dans les plus brefs délais implique une responsabilité que Tel-Aviv ne peut refuser, sous peine d’un mauvais sort, surtout à moyen terme.

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